Autres projets et réalisations - Association Noailhac Mémoire et Patrimoine

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ETUDE DU SOUTERRAIN D'ORGNAC

RESTAURATION DE LA CROIX DE LA MESCHAUSSÉE

RÉHABILITATION DU CHEMIN DE LA QUEYRIE

ETUDE DU SOUTERRAIN D'ORGNAC

Nous avons bénéficié d'une offre de collaboration gratuite qui nous a ravis et qui permettra de développer des recherches futures concernant le souterrain d'Orgnac : le relevé complet en sous-sol et surface des coordonnées et dimensions du souterrain, réalisé par Julien LANOY, géomètre expert professionnel.

Julien Lanoy a ainsi consacré tout le week-end de Pâques pour les relevés, avec compétence et gentillesse. Nous étions plusieurs pour l'accompagner, avec, cela va de soi compte tenu des lieux, nos amis Jean-Marie et Raymond Jaladi

Nous attendons maintenant les plans que nous adressera Julien, c'est encore du travail pour lui ...Merci encore à ce nouveau membre de l'association.

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RESTAURATION DE LA CROIX DE LA MESCHAUSSÉE

Voir article de la Montagne du 6 juin 2011

La Croix de la Meschaussée se trouve en bordure du « chemin du Génestal », au sud du sommet du Puy de la Ramière.

Elle a été érigée en mémoire de Pierre-Joseph Certain de La Meschaussée du château de La Coste, né le 23 mars 1811, fils de Pierre-Gaspard Certain de La Meschaussée.

Dans son livre « Un si joli petit village », Marie-Henriette Riconie explique : « Il décéda de façon assez singulière au Puy de La Ramière, près du lieu-dit La Colombière, le 5 août 1881. Les causes de son décès sont restées obscures. Selon sa famille il aurait succombé à une apoplexie. On a dit ensuite qu’il s’agissait d’un coup de fusil parti accidentellement ou encore qu’il avait été victime d’une vengeance. Peut-être le chagrin de se sentir vieux et abandonné l’a-t-il amené au suicide ? ».

Positionnée en lisière d’un fossé, la Croix de La Meschaussée menaçait depuis plusieurs années de basculer en raison d’un affaissement de son assise. Les plus proches voisins conscients de la fragilité de cet élément familier de leur environnement, se sont mobilisés pour le restaurer.

Faisant preuve d’un vrai savoir-faire, ils ont méthodiquement démonté le monument en trois parties.

Le socle cubique, pesant plus d’une tonne, a été soigneusement sanglé et déplacé à l’aide d’un tracteur. Avec l’appui de la municipalité, qui a fourni des matériaux, ils ont coulé une dalle avec une assise dans le fossé.

Puis ils ont posé une buse pour éviter un nouveau basculement. Après avoir scellé la base en pierres d’origine, repositionné le socle et mis en place la stèle gravée.

Ils ont enfin posé la croix couronnant l’ouvrage. Réparée par leurs soins, cette croix en fonte avait été cassée en deux endroits. Pour parfaire leur travail, ils ont recouvert la partie bétonnée d’une couche de terre rouge qui fait l’identité des hauteurs de Noailhac.

Cette opération efficacement menée a permis de rendre à ce calvaire en grès toute son authenticité. L’association salue cette initiative qui a permis de sauver cet élément du petit patrimoine

Croix avant restauration Croix après restauration

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RÉHABILITATION DU CHEMIN DE LA QUEYRIE

Au même titre que d’autres chemins de la commune, comme « La Charrière » ou le « Chemin du Grésel », le chemin de la Queyrie est une voie très ancienne, qualifiée selon les sources locales traditionnelles de « chemin des gaulois » ou « voie romaine ». Marie-Henriette Riconie rapporte dans son ouvrage « Un si joli petit village », que, dans les terriers de 1360, on cite le « chemin de la Croix du Bouix vers Meyssac appelé La Queyrie ».

Le Chemin de la Queyrie part du bourg, en direction de Collonges/Meyssac, après qu’on ait franchi le ruisseau qui longe l’est du village. Ce chemin escarpé était un raccourci emprunté par les habitants du bourg. Il permettait d’atteindre rapidement la Croix du Buis et la route de Meyssac et de conduire les vaches vers les pâturages, ce dont se souviennent certains villageois.

Le chemin de la Queyrie n’est plus utilisé depuis de nombreuses années, il a même été coupé par le tracé de la nouvelle D38. La végétation s’y est développée et la terre, les racines et autres végétaux ont recouvert les pavages endommagés.

La réhabilitation des parties accessibles présente toutefois un réel intérêt. En premier lieu, la réouverture du chemin offre une promenade particulièrement pittoresque. Le nettoyage approfondi de certaines portions doit permettre de remettre à jour les pavés usés. Enfin, si le chemin commence par une entame du rocher calcaire, il se poursuit plus haut par un pavage en grès rouge ou gris, l’alternance des matériaux montrant une fois encore que nous sommes sur la faille de Meyssac.

Il est cependant prudent de ne pas sortir sur la D 38 mais de repartir en sens inverse